Concours de Création Artistique Regards de Provence et Aquarelles sur Marseille et ses environs au XIX° siècle

Affiche_5eme concours

Le mécénat artistique contemporain est un élément important de la mission de la Fondation Regards de Provence et sa priorité est de promouvoir, entre autres, des artistes au parcours prometteur en quête de reconnaissance et de visibilité.

Le jeudi 26 avril au soir, le jury a annoncé le nom des lauréats du 5ème Concours de Création Artistique et celui du plasticien plébiscité par le public. Le choix fut très difficile à déterminer car toutes les œuvres présentaient un intérêt plastique particulier, par leur créativité, originalité et singularité. Quatre artistes ont reçu le second prix ex-æquo et la Fondation a remercié le public qui a très largement voté et apprécié le travail des 22 artistes présentés.
•    1er Prix (7.000 €) remis à Pascale ROBERT, pour ses peintures et dessins.
•    2ème Prix ex-æquo (1.500 €) remis à Lucie BITUNJAC pour ses sculptures et installations.
•    2ème Prix ex-æquo (1.500 €) remis à Gé FENG pour ses peintures.
•    2ème Prix ex-æquo (1.500 €) remis à Christian GONCALVES pour ses techniques mixtes d’après photographies.
•    2ème Prix ex-æquo (1.500 €) remis à Izabela KOWALCZYK, pour ses peintures et sculpture.
•    Prix du public (500 €) remis à Gé FENG pour ses peintures.

La Fondation Regards de Provence a ouvert le Palais des Arts à ces artistes et leur a donné la possibilité d’exprimer leur démarche plastique et intellectuelle dans le catalogue conçu à leur attention.

Quelques extraits des artistes primés :

  • Pascale Robert, née en 1973 à Strasbourg, résidant à Marseille, a exposé à Strasbourg, Epinal, Marseille et Tunis : « Je réalise des dessins et des peintures à l’huile d’après des photos tirées de mon album personnel. Mon entourage proche se retrouve donc un jour, pas souvent le meilleur, sur un de mes ouvrages. Je choisis les prises de vue très photographiques dans leurs cadrages, leurs couleurs ou leurs défauts. Mes favorites sont celles prises en traître quand ivres, joyeux ou confiants, mes amis oublient toute contrainte quotidienne, sociale, protocolaire. Sous un joli vernis, je revendique une certaine indignité. Le filtre peinture ou dessin par lequel je passe rappelle une idée de passe-temps contraire à celles d’une époque prônant la rentabilité, le mérite ou l’utilité ».
  • Lucie Bitunjac, née en 1968 à Nice, résidant à Marseille, a exposé en région PACA, Roussillon, Alpes Maritimes et en Croatie : « Mon travail s’articule autour de la perspective intuitive ; une idée de la perception du monde par la contestation de la perspective classique : point de fuite unique et immobile permettant une saisie globale et instantanée du réel. Mon utopie est contestataire : elle exprime la frustration devant l’état du monde tel qu’il est et le désir d’une meilleure vie. La ville fortifiée représente la symbolique de l’individu dans ce monde ».
  • Feng Gé, né en 1975 en Chine, a exposé en région PACA, à Paris et en Gambie : « Le corps contrôle l’esprit qui, à son tour, contrôle le corps. Je tente de contrôler ma peinture, qui me contrôle. Je cherche un quelque chose entre l’espace connu et l’inconnu. Je danse dans cet espace qui me contient, donc j’y suis ».
  • Christian Gonçalves, né en 1974 à Beaugency, a exposé à Avignon, Cannes, Paris, Grasse, Châteauneuf-le-Rouge, Marseille : « La photographie a influencé de façon décisive mon œuvre graphique, mes images évoquent les formes indécises qui naissent sur la surface sensible plongée dans un bain de révélateur, tout comme elles renvoient aux dernières traces visibles sur un cliché effacé par le temps. Après avoir repéré le sujet, je le photographie, puis l’inscris sur son support d’aluminium de façon hyperréaliste ; c’est sur cette image du réel que je vais exercer mon travail de déconstruction, jusqu’à la faire partiellement disparaître… ».
  • Izabela Kowalczyk, née en 1975 en Pologne, a exposé à Avignon, en Pologne, à Aix-en-Provence, au Pays Bas, en Israël et en Russie : « Porteur d’un contenu lyrique, ce travail reste pour moi un questionnement sur la condition humaine contemporaine. La facilité de déconstruction et de reconstruction perpétuelle de mes objets-peintures fait référence au thème du nomadisme culturel et spirituel, entendu en tant qu’étapes successives d’une construction de la conscience de soi. Le déplacement, le déracinement, la culture comme bagage à revisiter inlassablement le monde, sont les éléments constituant la colonne vertébrale de mes travaux ».

En contrepoint de ces œuvres du XXIème siècle, la Fondation Regards de Provence dévoile une quarantaine d’aquarelles de jeunes artistes du XIXème siècle – Amable Crapelet, Berthe Rozan et Berthe Girard -, inspirés eux aussi par le Sud et Marseille.

La Fondation Regards de Provence remercie le bureau de représentation de la Commission Européenne qui a diffusé et promu l’information du concours dans les pays du pourtour méditerranéen.

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