Vies Silencieuses

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Du 17 septembre 2015 au 20 mars 2016, l'exposition « Vies Silencieuses » a révélé des compositions classiques, romantiques, modernes et contemporaines, de natures mortes, d’objets, de fleurs, de fruits, d'animaux.

Cette exposition rassemble des dessins, tableaux, photographies et sculptures d’artistes comme Meiffrein Comte, Pierre Nicolas Huilliot, Jean-Baptiste Olive, Antoine Volon, Etienne-Louis Advinent, Alfred Monticelli, Bernard Buffet, Jean Helion, Henri Manguin, Maurice Vlaminck, René Seyssaud, Louis Valtat, Raoul Dufy, Joseph Inguimberty, Emile-Othon Friesz, Xavier Valls, Emmanuelle Bentz, Robert Combas, Jean Le Gac, Arman, Jean-Pierre Sudre, Aurore Valade, Pascal Verbena, Dominique Angel, Nicolas Rubinstein, Marie Ducaté…

La magie d’une vie silencieuse repose sur la sensibilité de l’artiste, son savoir-faire, sur sa capacité à faire paraître l’objet aussi réel que vrai, à manier les couleurs et la lumière qui entourent et éclairent les objets, à faire circuler l’air entre eux pour que le spectateur puisse éprouver des sensations.

La pratique des natures mortes en occident remonte à l’antiquité. La dénomination de ce type de tableaux tourne autour du sens de nature en suspension, nature immobile, un arrêt sur image. Le terme plus poétique de « Vies silencieuses » souligne la présence du vivant dans les choses représentées dans leur immobilité de nature reposée. Dans le silence, les objets se confient et sont toujours animés non seulement par la charge des signifiés que nous leur confions, mais par la traduction picturale réaliste, souvent illusionniste qui les rendent plus vrais que vrais, plus réels que leur réalité propre.

L’individu entretient une relation profonde, symbolique, quasi charnelle avec les objets. Représenter un objet inanimé, le transposer en termes plastiques, c’est lui restituer une âme, lui donner une nouvelle vie en lui conférant un nouveau sens. La magie d’une vie silencieuse repose sur la sensibilité de l’artiste, sur sa capacité à manier les couleurs et la lumière qui entourent et éclairent les objets, à faire circuler l’air entre eux pour que le spectateur puisse éprouver des sensations.

Contenu allégorique et virtuosité technique constituent l’art de la nature morte. Tour à tour vive, terne, douce, sombre, chaude, froide, elle évoque les sujets de nature, terre, bois, pierre ou des concepts de bien-être, pauvreté, frugalité, richesse, élégance… Le pouvoir de sa mise en scène éveille des souvenirs sensoriels et des sensations autres que visuelles, auditives, olfactives, tactiles, gustatives.

La vanité est une nature morte qui a une fonction morale. C’est une allégorie qui, par la mise en contraste d’éléments symbolisant d’un côté la vie et de l’autre la mort, invite à la réflexion sur la futilité des plaisirs terrestres face au caractère inéluctable de la mort. Certaines évoquent les plaisirs des sens, la fragilité de l’existence humaine, d’autres montrent que la vie de l’esprit est supérieure aux plaisirs terrestres.

Cette exposition est soutenue par la Fondation d’Entreprise Crédit Agricole Alpes Provence, mécène principal du Musée Regards de Provence et mécène principal des expositions en 2015 et par la Société Marseillaise du Tunnel Prado Carénage, mécène bâtisseur du musée.

Le Musée est ouvert du mardi au dimanche, de 10h à 18h.
Tarif normal 2 expositions : 6,50 € – Tarifs réduits : 5,50 € – 4,70 € – 2 €.
• Visite commentée gratuite, hors groupes, sur réservation le samedi à 10h30 : tarif d’entrée uniquement (6 à 25 personnes maximum)
• Visites commentées pour les groupes sur réservation du lundi au samedi : tarif d’entrée + 6 € / personne (6 à 30 personnes max.)
• Visites commentées, hors groupes, sur réservation : mardi et samedi à 15h : tarif d’entrée + 6 € / personne (6 à 30 personnes max.).

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