Regards de Provence au Musée Vouland

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MUSÉE LOUIS VOULAND À AVIGNON
DU 25 JUIN AU 30 OCTOBRE 2011

Le souhait de la Fondation Louis Vouland de faire connaître l’art de la Provence les a conduits à parcourir une collection privée dont le thème est le Midi. Créée en 1997, la Fondation Regards de Provence, présidée par Monsieur et Madame Pierre Dumon, est une aventure cultivée dans la peinture que la Provence a inspirée aux artistes qui y sont nés et y ont vécu.

Le Musée Vouland est ouvert du mardi au dimanche de 12 h à 18h.
17 rue Victor Hugo, 84000 Avignon – Tél. : 04 90 86 03 79.
Fermé les lundis et jours fériés
Plein tarif 6 euros
Tarif réduit 4 euros

Des peintres de toute origine ont puisé au soleil du Midi le sens de la lumière qui donne une vie si particulière aux paysages et aux choses du quotidien.

> Peindre la mer et les ports, une tradition provençale

Dans la collection de la fondation, riche de plus de 850 œuvres, le Musée Vouland a sélectionné une centaine d’œuvres qui résument bien l’esprit qui a conduit ces Regards de Provence. A partir du XVIIIème siècle la peinture de ports est un thème essentiel en histoire de l’art, dont Joseph Vernet, un peintre avignonnais, s’est fait une spécialité : ses vues des Ports Français est un moment iconographique incontournable. Jusqu’au début du XXème siècle ce genre a donné des témoignages originaux et poétiques de bords de mer. La Méditerranée, et ses ports comme Marseille, est tout naturellement un sujet privilégié pour ces peintres. La collection Regards de Provence possède de nombreuses vues de ports, plus ou moins  réalistes, mais toujours comme des « invitations au 
voyage ». Dans les salles du Musée Vouland, le visiteur voyage, par beau temps, en pleine tempête dans les tableaux de Lacroix de Marseille, d’Henry d’Arles, de Ziem et d’Olive pour finir sa balade avec les œuvres de Marquet, Camoin, Manguin et Ambrogiani…

> Un pays de bergers

Contre-pied des lumières maritimes, celle des paysages de Provence exprime une luminosité faite de calme et d’apaisement, parfois très pure pour mieux servir l’exacte description d’une Provence rurale ou à l’inverse, trop forte jusqu’à l’éblouissement pour exprimer l’ivresse des soleils méridionaux. Cette lumière décrite par tant d’artistes a séduit les collectionneurs qui ont rassemblé maintes œuvres de la fin du XIXème siècle qui content une vie rurale toute poétique. Travaux des champs, vie simple des paysans et des bergers provençaux sont en peinture une illustration parfaite de la poésie des Félibres : Emile Loubon nous livre l’atmosphère nomade des transhumances, Guigou décrit l’humilité des travaux agraires aux bords majestueux de la Durance, Rave succombe avec un plaisir non dissimulé au charme des chevrières…plus tard, Edouard Pignon, Auguste Chabaud, André Lhote, René Seyssaud écrivent avec vigueur les paysages de Provence.

> Une collection intime fait son accrochage de vacances

Les peintres originaires de Provence n’ont pas été les seuls artistes à succomber au charme de notre région. Nombreux furent les peintres qui s’y installèrent et ne purent résister à décrire le quotidien partagé au soleil du Midi. En collectionneurs au regard large, Monsieur et Madame Dumon ont rassemblé des toiles qui distillent ce bonheur de vivre. Le Musée en présente un choix dans les pièces de la Maison de Louis Vouland comme un accrochage plus personnel où la nature morte trouve naturellement sa place dans la salle à manger, les nus dans l’intimité des chambres…

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