Hymne à la Musique

Affiche Hymne à la musique

CHÂTEAU BORÉLY
DU 25 JUIN AU 3 OCTOBRE 2004

La Fondation Regards de Provence convie à une ode à la musique exotique, exaltée par des instruments de musique, des tableaux, des agrandissements photographiques d’ensembles musicaux du XIXème et des poèmes, témoins éloquents d’une humanité lointaine dans le temps ou dans l’espace de cet univers sonore.

La Fondation Regards de Provence dévoile les regards musicaux de maîtres du XVIII° à nos jours et la collection de sculptures musicales du monde de l’artiste musicien et grand collectionneur marseillais, André Gabriel.

Derrière ces objets émotions et passeurs de cultures du Pérou, Côte d’Ivoire, Japon, Nigeria, Papouasie Nouvelle Guinée, République Indonésie ou Marseille…, des mains imprégnées de traditions protéiformes ont façonné ces volumes sonores qui soutiennent par leurs vibrations les fêtes et les cultes. Mémoires d’un art premier, tribal ou universel, d’un savoir-faire, d’une pratique et d’un style…, un instrument de musique émeut par sa rusticité et sa simplicité authentique et sincère.

De ces toiles et instruments de musique, qui séduisent par leur évocation musicale et atouts singuliers à simuler ou fabriquer des ondes, résonnent les poèmes de Jules Supervielle, Henri Michaux, Homère, Dante, Alexandre Pouchkine ou Frédéric Mistral… Harpes arquées, clochettes, grelots, vièle à archet Banam, cithare Nyamwézi, tambours, trompes traversière, santon tambourinaire abbé César Sumien, conques…, qu’ils soient décorés en peau, en bois, en argile ou en bronze, ce sont de prodigieux et attirants intruments qui évoquent la danse, la transe, le voyage ou le langage et existent par le son que l’homme démiurge leur imprime en l’épicentre de leur conception.

Ce voyage allégorique au bout du son s’anime par l’atmosphère et les couleurs qui transparaissent dans les scènes de genre des tableaux : Musiciennes et danseuses (Agrasot y Juan Joaquin), Musicien africain (Jean Louis Paguenaud), Violoniste (Octave Gallian) Joueur de cornemuse (Eugène Lagier) – des scènes simiesques : Singe aux partitions (Aimé Ponson), Musiciens et singe (José Silbert), Singe jouant « Robert le Diable » (Benjamin Constant) et des natures mortes : Vase de fleurs, mandoline et chapeau de paille (Marcel Dyf), Nature morte à la Cithare (Paul Foret), Nature morte à la clarinette (Max Papart), Paniers de fruits, fleurs et luth / tapis (Maximilian Pfeiler)…

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